Micro-plantations
Sur un vieux mur, une plante pousse. (La plante c’est une Gueule de loup, ou Muflier, merci à Geeneye de m’avoir donné le nom que j’avais perdu !)
La grande marche en avant des micro-plantations
Mon quartier en est parsemé, ensoleillé, micro-planté. On creuse un petit rectangle linéaire dans le trottoir pour y loger des fleurs. De tout. J’y ai vu des roses trémières qui, verticales, s’offrent au regard et inondent une rue. Des plantes grimpantes comme poussent les immeubles : en milieu aggloméré l’espace se gagne par la hauteur. Au détour d’un angle urbain, un ange en jupe bouffante, en pétales de soie.
Ça donne un autre visage au quartier. Tout d’un coup devient village. La verdure rend à la ville une atmosphère sereine, apaisée, de place à fontaine en joueurs de pétanques, d’écoliers en souliers cirés. Ça donne un air contemplatif qui contraste avec le mouvement perpétuel des objets-ville, et ralentit la fuite du temps.
Une initiative originale et réussie dont la mise en œuvre est si simple qu’elle se répand comme une trainée de poudre. Pour les gourmands de verdure… se déguste à l’œil.
Résidents : organisez-vous en collectif, comme pour les jardins partagés, puis nouez un partenariat avec la mairie des rues concernées.