Sushi écolo
La surpêche et l’augmentation de la population n’aide pas à faire de ce met délicieux, un un plat écologique.
Mais bon, lorsque l’on est une sushi addict comme moi, il faut essayer de contourner ce problème pour faire du sushi durable !
Il existe des labels qui indiquent une pêche durable, en Suisse par exemple, le label MSC qui prouve que le poisson n’est pas surpêché, comme ce saumon orange pétant, qui est un saumon naturel labélisé (cf photo).
Si votre poisson n’est pas un poisson d’élevage bio, s’il n’est pas labélisé comme un poisson pêché durablement, alors vous pouvez vous tourner vers de bons poissons moins pêchés. Il faut donc vous munir de cette liste faite par l’association WWF pour éviter de consommer les mauvais poissons.
Pour ce qui est des autres ingrédients, il existe tout les aliments en bio, renseignez vous sur internet ou dans vos magasins bio, vous verrez, un sushi bio n’est pas si compliqué que ça à faire !
Je ne vous donnerai pas la recette des sushis, car il en existe déjà plein sur internet. Je vais plutôt vous donner quelques conseils car louper ses sushis est relativement fréquent (même si c’est facile à faire).
Il faut tout d’abord bien entendu choisir du poisson bien frais. C’est très important puisque le sushi est constitué de poisson et de riz. Goûtez le avant sans rien, s’il a une amertume, c’est que votre poisson n’est pas bon. Et le riz alors, c’est facile à faire ! Et bien détrompez-vous, c’est à mon avis l’aspect le plus critique de la recette. En effet, votre riz doit être un riz spécial pour sushi car il a une capacité de coller sans être gluant, et on ne retrouve pas cela dans les autres riz. Il faut aussi impérativement le nettoyer avant cuisson et à plusieurs reprise. Ensuite, le temps de cuisson est très important, et le repos et le refroidissement du riz par la suite est également primordial. L’idéal est de le faire avec les outils traditionnels japonais avec l’éventail et tout ce qui va avec pour retrouver exactement le goût du sushi. Puis, simplement, suivez bien les proportions de sucre à mettre (prenez le sucre indiqué dans la recette et non un autre, sinon il aura un pouvoir sucrant différent, et votre riz sera trop sucré). Pour ce qui est du vinaigre de riz ainsi que le sel, c’est exactement pareil, ne pas changer la recette.
Conclusion : adoptez les gestes des japonais, utilisez les bons ingrédients dans les bonne quantités sans changer la recette de la base, donc du riz, prenez du poisson bien frais et là vous serez certain de réussir le goût du vrai sushi !
Allez visiter le site de Cléa Cuisine qui est une cuisinière bio connue et reconnue, adorant la cuisine japonaise.
いただきます ! (une sorte de bon appétit japonais qui se dit « Itadakimasu », le « u » de la fin ne s’entend presque pas. Ce « bon appétit » japonais veut plutôt dire que l’on remercie les acteurs qui ont fait que l’on peut manger ce repas, je trouve ça personnellement plus sage).