Flore
(Photo : Orane Schroetter )
Bonjour, moi c’est Flore !
Je vis dans une bulle. Il s’y passe des images aux couleurs particulières : graphiques, écologiques et douces.
Je suis ce que l’on appelle une rêveuse. « Les temps sont durs pour les rêveurs » (Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain) soupire la collègue de Nino Quinquampoix, célèbre collectionneur de rires et de photos (-maton) ratées. Comme le petit Nino, j’ai badiné pendant longtemps dans ma bulle poétique désorganisée et prolifique.
Avec le temps, j’ai pris cette démesure comme une force. Je clarifie, note, transforme mes idées et bien-entendu, j’essaie de les réaliser. Très concrètement. Mes parents m’ont toujours soutenue dans tout ce que j’entreprends. Artistiquement je sais ce que j’aime : une rigueur et une force de conviction qui me sert dans tous les domaines, à bien appréhender ce que je veux. Ce projet de blog et ce qui va suivre est une idée que j’ai depuis… oula ! Ça fait longtemps que ça me trotte dans la tête…
Quand j’étais petite, mes parents m’ont élevé dans une maison en bois durable et écologique, Macintosh, art et culture. Ils m’ont inscrite dans une école qui m’a également ouverte à beaucoup de choses : l’école Rudolph Steiner de Lyon. A l’époque je vivais cette éducation comme une différence vis-à-vis des autres enfants. Dans les années 90, l’écologie c’était tristement « ringard » et le regard des autres me gênait. Oui mais voilà… Un beau jour, j’ai compris d’un coup.
Tout s’est regroupé dans un seul film, je n’avais à l’époque que 12 ans : Princesse Mononoke de Myazaki. Ce film a marqué clairement un tournant dans ma vie. Cela peut paraître étrange mais il regroupe tout ce que j’aime et m’a fait comprendre qui j’étais. Depuis ce jour, je sais à quoi j’aspire.
J’ai aussi découvert par le biais de ce film, la culture japonaise qui m’était alors presque inconnue. A l’époque je m’intéressais beaucoup à la Chine. J’ai trouvé qu’au Japon émanait une vision du monde bien plus belle et bien plus minimaliste. Il transpire également une manière forte de respecter la Nature avec un grand N. La poésie qui s’en dégage m’a submergé, ce fut une claque. Les paysages, les dessins… m’ont conforté dans mon idée de devenir graphiste. J’ai tout de suite fait en sorte de choisir et réussir une bonne formation pour le devenir. J’avais déjà la chance d’avoir un coup de crayon.
Alors un beau jour je me suis lancée. Jeune et pleine de dynamisme, je ne voulais pas gâcher tout ça en procrastinant. Après quelques années sur le marché du travail, je souhaite créer un projet de cœur. Mon objectif est d’allier mes passions et d’en sortir quelque chose d’utile et constructif. C’est mon point de départ pour beaucoup de choses.
Mes passions sont nombreuses. Heureusement pour moi, plusieurs d’entre elles font partie de mon métier : la création, le graphisme, les geekeries et l’art. Je suis devenue graphiste webdesigner. Et l’écologie? Elle est mon quotidien, à mon échelle je fais ce que je peux.
Tout cet univers dans lequel j’ai baigné m’a forgé, et fait en sorte que ce projet naisse, peu à peu. Mais aussi les rencontres avec des personnes durant ma vie, après, m’ont apporté une richesse bien plus constructive. Voilà pourquoi pour porter ce projet, j’ai réuni autour de moi des personnes telles qu’Emilie, Yves, Orane, Gaetano, Alisé (et d’autres qui m’aident en secret et que je remercie profondément).
Je sais que j’ai encore du chemin à faire, que ce projet va en faire mûrir d’autres et que moi-même j’évoluerai avec le temps, mais à ce stade de l’aventure, je suis confiante…
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