Votez pour la planète !

Ecrit par Emilie le 8 juin, 2012 dans Écologie

Dans un jardin, une abeille en colère discute des législatives avec un cosmos…

L’abeille en colère : La politique actuelle fait du greenwashing, histoire de bien se faire voir, mais cela salit la vraie écologie, qui elle, n’est pas une manipulation politique, mais la plaidoirie d’un enjeu vital : l’écosystème de notre planète est notre respiration. Les scientifiques le disent, si on ne le protège pas dès maintenant dans 10 ans il sera trop tard.

Le cosmos : La planète bleue à la peau dure. Elle est une cellule vivante coriace comme un chat agile. On diffuse dans les têtes des nouveaux un pessimisme qui, s’il est nourri de craintes fondées, accuse la quête de modernisme de systématiquement précipiter la fin du monde.

L’abeille en colère : La quête de modernisme, transformer la crise en croissance économique, l’intégration des immigrés, le pouvoir d’achat… sont des questions importantes mais elles peuvent vite se faire dépasser par celle plus cruciale encore de la survie de la planète. Plus la planète est polluée, plus les inégalités se creusent…On se plaint de ne pas trouver de travail mais dans les pays du tiers monde, les gens aimeraient avoir nos petits problèmes. On oublie souvent égoïstement que les plus riches, c’est bien nous.

Le cosmos : la croissance économique exploitée intelligemment nous donnerait les moyens d’innover pour protéger notre planète. Il faut partir de ce qu’on est devenu pour changer et utiliser les leviers d’aujourd’hui. Ne devons nous pas avancer tout le système comme on bâtit une maison, un pilier économique appuyant l’autre écologique. C’est le schéma du développement durable.

S’engager pour la nature ne signifie pas qu’il faille nier le progrès économique et social, Marie Curie, Simone Veil, l’aéroportabilité, les nouvelles technologies, par exemple la blogosphère qui ouvre la porte à une Agora du possible.

Agiter l’écologie comme une pancarte « interdit! » ou « morts vivants! » est dangereux d’obscurantisme et désservirait l’écologie… Protéger la nature, pour moi c’est déployer des énergies renouvelables et un mode de vie responsable au service de la croissance humaine.

L’abeille en colère : Le problème c’est qu’aujourd’hui l’économie est mal pensée. On achète à bas prix, même la bouffe, garante de notre santé. Mais le rabais, est-ce un avantage pour tous? La matière première est arrachée d’un écosystème qui a mis des millions d’années à se développer, et souvent pas remplaçable. Ensuite elle est sculptée par des travailleurs payés une misère, sorte d’esclavagisme des temps modernes. Puis elle fait 3 fois le tour du monde pour bien polluer et pour arriver chez nous à un prix dérisoire.

Les gens n’ont pas de bonnes habitudes de consommation… ils entretiennent les inégalités ! Si vous ne voulez pas qu’il y ait de milliardaires, alors achetez aux petites entreprises, près de chez vous, qui sont peut être plus chères, mais au moins ce sont de vrais prix. Cet été n’achetez pas 3 maillots de bain pour 5 euros, mais 1 seul qui durera plusieurs années, de qualité et intemporel.

Que 2% des français ont pensé que l’écologie au 21e siècle était importante?!! Les maladies et allergies se multiplient depuis la pollution intensive, les centrales nucléaires et leurs déchets radioactifs. Des milliers d’espèces disparaissent, dont les abeilles, l’obésité et puis ailleurs la sécheresse et la famine… la liste est longue…A quoi s’attendent les gens, à un miracle?! Ou alors ils n’y croient même plus… Ou pire, ils s’en fichent ?!

Si on laisse les problèmes s’accumuler, dans quelques années il n’y aura plus d’abeilles… Einstein a dit que « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre », ça fait froid dans le dos…

Le cosmos : à la fois il faut aussi veiller à ce que cet alarmisme écologique ne fragilise pas la société. Pascal Bruckner (« Le Fanatisme de l’Apocalypse » aux Editions Grasset) alerte sur le catastrophisme que brandissent certains écolos depuis environ les années 2000. Les urgences écologiques deviendraient des sermons à visée punitive dont on assène les nouvelles générations qui sont convaincues que la fin est proche Interrogez votre entourage !

Je moque un peu le pléonasme « l’écologie positive » et suis convaincue de la gravité de la dette écologique… toutefois j’entends Mr Bruckner*… dont la « parole positive » a légitimité parmi celles qu’on prononce du discours écologiste !

Il faut également veiller à ne pas tout interdire, adopter un comportement respectueux tout en préservant les libertés individuelles. L’apologie de la pensée unique ? En sortant de chez soi on croiserait des fanatiques friands d’ongles d’orteils vapeur sauce vinaigre échalote, et des consommateurs de Mc Do crucifiés sur la place… hi hi hi

Une attitude engagée c’est aussi avoir du recul. En mon âme je pense, ne vaut-il pas mieux savoir infléchir tous les règlements du monde?, l’essentiel et le potentiel n’étant pas  d’imposer un nouveau modèle, mais d’en proposer des alternatives.

L’abeille en colère : en tout cas l’évolution vers une vie meilleure n’est pas l’argent… puisque les fondations de notre vie s’écroule, stabilisons là ! Il y a déjà pas mal d’initiatives, mais il faut mettre le paquet !

L’abeille et le cosmos : votons pour la planète… Nous sommes tous responsables pour nos enfants. Faites que les humains votent les verts aux législatives, parce que c’est je pense le seul parti qui pose les réels problèmes et donne de vraies solutions, parce que c’est bien de faire des choses à notre échelle, mais si la loi est avec nous, c’est encore mieux.

 

** Nous ne souhaitons pas que ce blog devienne politique mais protéger notre planète c’est parfois prendre la parole. 

 

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