Ça faisait bien longtemps que je voulais faire un article sur le land art car il représente ce que j’apprécie le plus dans la nature et l’art : la beauté, la réflexion, l’utilité de l’esthétisme, un regard différent sur la nature, la gratuité de la création, l’art à la portée de tous, l’importance d’admirer chaque chose et d’en profiter car rien n’est éternel, le respect de l’environnement, la création, l’imagination, la diversité, la méditation, le jeu, l’effort, la découverte des matériaux naturels et environnants, les sens…
Le land art est un art contemporain qui date des années 70. Il ne peut être mit dans un musée, et l’on peut l’admirer que dans un milieu naturel. Il est pour la plupart du temps créé à partir de matériaux naturels et locaux, sans produits ajoutés (colle, peinture etc…).
Il peut ne pas être écolo, mais celui que je vous montre l’est. Il doit pouvoir être abîmé par les intempéries au cours du temps. Il est donc éphémère et est pour la plupart du temps invendable. Cet art a donc sa place comme art et non comme un objet de consommation qui permet à certains de payer moins d’impôts. Si l’on aime le land art, on aime forcément la nature et sa beauté, ça va de paire en général.
Le land art est un terme contemporain, mais il a finalement toujours existé. Depuis toujours nous créons à partir de la nature, même dans notre enfance, nous l’avons certainement tous fait sans nous en rendre compte. La recherche de l’esthétisme est importante, l’émotion passe par la beauté et non par le côté choquant que peuvent être certaines œuvres d’art contemporaine.
Vous pouvez très bien créer vous-même du land art avec vos enfants, seul, en groupe lors de promenades pour profiter d’un lieu, l’admirer, le respecter et mettre une accentuation de la beauté de ce lieu pour ça, ou bien vous exprimer simplement.
Ce genre de « jeu » est souvent associé aux enfants, mais soyez moderne, ne dites pas que vous faites une « cabane », on vous prendrait pour un fou, dites simplement que vous faites du land art, vous serez déjà plus intéressant! C’est toujours une bonne excuse qui passe bien. Garder son âme d’enfant est important, travailler sa créativité aussi et rester proche de la nature est essentiel.
Créer est une forme de méditation, ne l’oubliez jamais, ça ne pourra que vous faire du bien.
Sur ce, voici ma petite création personnelle, en vidéo que j’ai récemment fait lors d’un passage au bord de la mer sur les côtes ouest de la France :
Et quelques photos :
Alors, tenté?
5 Comments
Join the conversation and post a comment.
Leave a Comment
Suivez-nous :
![[blog écolo]](/wp-content/themes/Feather/images/youtubea.jpg "Youtube")
![[blog écolo]](/wp-content/themes/Feather/images/facebooka.jpg "Facebook")
![[créateur respectueux]](/wp-content/themes/Feather/images/twittera.jpg "Twitter")
![[création verte]](/wp-content/themes/Feather/images/pinterest.jpg "Pinterest")
![[blog écolo]](/wp-content/themes/Feather/images/hellocoton.jpg "Hellocoton")
![[blog écolo]](/wp-content/themes/Feather/images/bt-concours.png "Concours en cours")
Super article ! Moi aussi j’adore cette tendance du LandArt et d’ailleurs je réfléchit à une idée de projet en ce moment ;o)
Oui, j’ai hâte de voir ce que tu vas faire 🙂
Bonjour,
je vous présente quelque chose de nouveau dans le Land Art :
Pablo est un robot artiste Land Art autonome dont le but est de tracer de grands dessins sur les plages de sable à marée basse.
La mission est préparée avant le départ, le robot doit tracer le parcours avec l’aide d’une carte et de capteurs qui lui permettent de se repérer sur la plage.
Il est encore en phase de mise au point.
A très bientot
Bonjour, votre création n’a rien d’écolo.
Bonjour,
probablement me suis-trompé en postant ici une information sur un moyen original de créer des dessins sur du sable – du sand art. Je n’était donc pas tout à fait hors sujet.
Quelque soit l’outil utilisé – un râteau ou un petit robot – le but reste de donner du sourire aux passants en proposant une œuvre éphémère tracée sur le sable, provoquer une surprise. Dans ce sens le but est atteint.
Je suis en revanche assez surpris par l’affirmation selon laquelle « votre création n’a rien d’écolo ». Pablo fonctionne à l’énergie électrique et donc ne dégage pas de pollution directe dans la nature. Poussons plus loin : le serveur sur lequel est hébergé votre site consomme plus (vraiment beaucoup plus) d’électricité et génère par conséquence plus de pollution.
Je comprends que le sujet que je propose ne touche pas tout le monde -voire désintéresse le plus grand nombre – lorsqu’on parle technologie. Mais si, Pablo est écolo comme un vélo électrique, une voiture électrique !