Questions existentielles sur notre avenir et l’écologie

Posted by on Déc 12, 2012 in Divers, Écologie | 11 comments

En discutant autour de moi, j’ai pu constater que la plupart des gens se fichent de l’écologie.  Même si c’est bien présent, si on en parle, que ce soit les médias (même si je sais qu’il y a de la manipulation parfois derrière), que ce soit les scientifiques, ou même ma propre constatation : nous allons droit dans le mur si nous ne l’évitons pas.

Cette question me hante de plus en plus : pourquoi nous sommes si peu à nous soucier de notre avenir de manière durable et écologique? Pourquoi n’y a-t-il qu’une minorité qui fait réellement attention à cette question qui me semble plus que cruciale? Parce que l’humain est stupide et égoïste, il ne veut pas changer de peur de perdre son petit confort? Mais aussi parce que soit disant ça coûte trop cher? Sauf que les conséquences de ces actes coûteront bien plus… Mais comme ce n’est peut-être pas encore assez arrivé, les gens ne veulent pas y croire

Nous n’avons que peu de temps pour changer, et quand je dis peu de temps, ce n’est pas moi qui le dis mais les scientifiques. Qu’est-ce que ces personnes auraient à gagner de mentir? Elles se mettent à dos les plus riches donc ceux qui polluent. Ce n’est pas vraiment une bonne stratégie à mon avis si c’est un mensonge pour devenir riche et puissant.

Tout va tellement plus vite qu’avant, notre avancée a fait un bon gigantesque depuis la révolution industrielle et désormais celle de l’ordinateur et internet… Et ça, ce n’est jamais arrivé depuis que nous existons, nous humains. En une centaine d’années nous avons réussi à améliorer notre confort de vie de manière extraordinaire. Et ça, je ne suis bien entendu pour. C’est agréable tout ce confort. Mais je pense que tout a un prix si ça n’est pas bien réfléchi. Tout est allé trop vite, et aujourd’hui nous nous rendons compte que nous avons pris un raccourci qui nous mène à un cul de sac.

Il y a encore un chemin que l’on peut prendre pour continuer. Il est agréable mais plus long et peut être plus ardu  mais n’enlèvera pas notre confort, il sera simplement différent : au lieu d’utiliser du bitume pour le construire, il sera fait de pierres, laissant apparaître les plantes. Mais bientôt, ce chemin ne sera plus praticable puisque nous aurons trop avancé dans ce bitume. Alors il est temps de prendre le coche.

Je rêve d’un monde où l’on garde ce confort, sans avoir cet impact sur la nature et sur les plus pauvres et faibles. Ce rêve est réalisable, si tout le monde s’y met. On me dit que je suis trop gentille et idéaliste, mais peut être le fais-je par égoïsme également? Je ne veux pas que ce monde deviennent une benne à ordures, car pour moi, le confort c’est une belle nature et des ressources maîtrisées durablement.

Je suis tellement triste de voir ces forêts décimées, l’Arctique et ses habitants animaux mourir, je suis estomaquée de voir ces gens prendre leur voiture, manger de la viande chaque jour alors qu’ils pourraient faire autrement et j’en passe…  Et tout le monde trouve ça normal ! Non, nous ne voyons pas les conséquences de nos actes directement, du moins pas encore, mais ça ne saurait tarder. Les guerres d’aujourd’hui ne défendent pas les mêmes causes que celles de demain. Ce seront des guerres pour  posséder les seules ressources naturelles qui resteront. Et ces guerres ont déjà commencé.
Ce n’est pas si difficile de prendre cet autre chemin. Bientôt je ferai un article sur les solutions qui permettent de palier aux problèmes environnementaux et aux futures catastrophes qu’ils risquent d’entraîner. C’est d’ailleurs le thème de ce blog : trouver des solutions durables et alternatives à tout. En créant et en consommant mieux, tout en restant dans l’air du temps et en gardant un certain confort.

Même si on pense bien faire, on peut toujours faire mieux 😉

 
Et toi, que penses-tu de l’écologie et de nos priorités? Serais-tu prêt à changer tes habitudes pour la planète et nos enfants?

 

(Cette pomme est bio, et bien rose, elle est très sucrée, acidulée et juteuse. Elle s’appelle  la Airies Red Flesh)

11 Comments

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  1. Cherry Wood

    C’est sûr qu’on a le confort quand on se compare à il y a quelques années, mais est-t-on pour autant plus heureux ? Pour moi non (avec cette horrible société de surconsommation).

    J’essaie de faire des efforts pour l’environnement (prendre la voiture rarement, je mange très peu de viande, mettre des fleurs mellifères sur mon petit balcon…)

    Je suis triste de voir encore les humains à ce siècle s’accaparer la terre, et de les voir massacrer d’autres êtres vivants : faune et flore (et eux-même), pour plus de ressources, plus de territoire…alors que tout être est au même niveau et a droit à la vie.

    • Flore

      Je suis bien d’accord avec toi. Nous nous sommes nous humain auto-déclarés les rois de la terre. Soit. Dans ce cas si on est si intelligent que ça, pourquoi ne la détruisons et nous détruisons les autres jusqu’à nous détruire nous-même?

  2. Audrey by Audrey

    C’est vrai que l’on est pas beaucoup à se soucier de l’écologie. On ne se rend pas forcement compte des dégâts à plus ou moins long terme. De mon coté j’essaye de faire des efforts en recyclant mes déchets, en évitant de prendre la voiture quand c’est possible.

    • Flore

      La plupart des gens s’en fiche. Pour eux, c’est soit politique, soit ça les fais clairement chier et donc ne font aucun effort sans culpabiliser parce que leur petite vie est bien telle qu’elle est, pourquoi changer si tout va bien?
      Je demande à tout mes proches le rapport qu’ils ont avec l’écologie, à part ma famille, je connais très peu de personne qui y sont sensibles.
      Et leurs arguments sont vraiment vides parce qu’ils n’ont pas envie de se prendre la tête avec « ça ». Moi personnellement ça ne me donne pas envie d’avoir des enfants vu ce qui leur attend à cause des cons qui ne font rien pour changer. C’est peut être extrémiste sur le coup, mais j’aime trop mes enfants pour en avoir ^^

  3. lilibulle

    je trouve ton article tout à fait pertinent. Pour vivre actuellement dans un pays en pleine crise économique (la Hongrie) avec un passé communiste, il est clair que les préoccupations écologiques n’intéressent pas du tout les hongrois qui préfèrent consommer au plus petit prix possible sans soucier des conséquences (mais bon, avec 250 euros par mois, difficile de les blâmer, pour autant, ils préfèrent parfois acheter plein de petites merdouilles plutôt qu’un truc plus écolo). Et dans ma famille, mon engagement écologique (mesuré quand même, j’en conviens car je n’arrive pas à avoir une démarche complètement écolo) n’est pas du tout compris. Ca finit par être déprimant et parfois, je cède du terrain en me disant que ce n’est pas moi toute seule qui vais changer la face du monde ! Le genre humain peut être exceptionnel, il peut être déprimant aussi.

    • Flore

      Je ne suis pas parfaite non plus, malheureusement, je suis entrain de t’écrire avec un clavier en plastique, entrain de polluer avec un serveur etc… Mais bon, je sais que si tout le monde vivait comme moi dans les pays développés, nous n’aurions pas besoin de deux planètes comme la plupart des français.
      Pour ce qui est des hongrois, je les comprends, c’est surtout à nous pays développés de montrer l’exemple. Personne n’a envie de vivre comme au moyen âge ça c’est clair. On va certainement devoir faire un bon énorme en arrière si on ne fait rien aujourd’hui si ça continue comme ça. Ce qui est clair, c’est que tout devrait tendre vers le développement durable avant l’économie mais on est mal barré pour que ça marche comme ça.
      Sincèrement j’aimerais comprendre et entendre de vrais arguments de personnes qui ne sont pas écolos, ça m’intéresse vivement.

  4. Rose-Amoureuse

    J’ai 18 ans, je suis encire au lycée, et les gens qui ne font absolument pas attention d’abord rien qu’aux autres « écologiquement » parlant ou m^me de l’écologie en elle-même, ca me rends dingue. Les élèves qui jettent les chewing-hum par terre, leurs paquets de biscuits vides dans les salles de cours, qui jettent les papiers dans n’importe quel poubelle, ca me tues. Y’a aussi les petits trucs quotidiens qui m’énervent : Les gens qui n’éteignent jamais la lumière (écologiquement parlant et « financièrement » aussi), qui ne font aucun tri, qui jettent n’importe quoi n’importe comment, etc. Alors, oui, je me sens concernée par la merde qu’on va finir par avoir, qui commence même déjà dans les forêts ou les pôles, et il serait temps qu’on agisse… Rien que des petits riens seraient mieux que rien, et on s’en fiche si on paye plus cher l’électricité ca il y’aura des éoliennes, on s’en fiche de Fukushima alors que là bas c’est en train de revenir une apocaluspe non médiatisé, le principal, c’est qu’on essaye de s’en sortir, même sic’est déjà un peu trop tard…

    • Flore

      C’est sur, ça n’est pas agréable… Peut-être lorsqu’ils auront conscience de la valeur des choses, lorsqu’ils auront un appartement ils feront plus attention?
      Mais encore une fois pour moi ce genre de chose n’est qu’une infime chose sur lequel il faut éduquer les gens. Un des choses qui pollue le plus c’est la manière dont on mange, et ça chacun peut le changer.

  5. annette

    Comme toi, je suis confrontée à l’indifférence et l’incompréhension de mes proches sur l’écologie, et je finis par ne même plus essayer d’en parler… de toutes façons, ça passe pour une lubie « d’excentrique » (pas forcément mal vue mais excentrique quand même… les arguments sur ces sujets-là, ça ne les intéresse pas).
    J’ai l’impression que seuls les personnes déjà sensibilisées regardent des films ou lisent des livres sur ce sujet… Comment les toucher ? J’avoue que je n’en sais rien – et ça m’énerve aussi de ne pas savoir.
    Mon sentiment est que l’on vit dans un monde du  » de toutes façons, c’est comme ça », à la fois pour l’écologie et l’économie d’ailleurs (« de toutes façons, on vit dans un monde mondialisé, il faut être compétitif, diminuer les effectifs, augmenter la rentabilité »).
    Les arguments « anti-écologie » ? Je peux t’en donner certains que j’ai entendus : « ce n’est pas vrai que le CO2 des voitures pollue, Claude Allègue expliquait que même les animaux en produisent » (là, je dirais qu’il est plus facile de croire celui qu’on a envie de croire et qui a une aura médiatique en plus…), « il y a des gens contre l’aéroport des Landes, de toutes façons il y a toujours des gens contre tout quoiqu’on fasse », « le principe de précaution (pour les OGM par exemple) c’est idiot, on n’a aucun moyen de connaître à l’avance un risque sur quelque chose qu’on n’a pas fait et sinon, on ne ferait jamais rien ».
    Peut-être le problème est-il plus profondément de changer de logique. Nous vivons dans l’idée du progrès, que la science apporte forcément un confort de vie supplémentaire en permettant d’avoir prise sur la nature. La solution, quelle qu’elle soit, viendra forcément de la science : plus de connaissance, plus d’outils, de machines, etc. Les livres électroniques sont un bon exemple : ils sont « modernes » donc ils sont l’avenir et peu importe que le papier existe depuis des centaines d’années et ait finalement fait ses preuves… Les solutions écologistes ne sont pas vues comme « modernes » (un réacteur nucléaire, ça fait quand même plus moderne que l’isolation des bâtiments ou le bioclimatisme). Je suis scientifique, je n’ai rien contre la science elle-même et je n’oublie que la mort est très « naturelle », elle aussi, on a besoin de la science… mais j’ai l’impression que ce rapport de domination vis-à-vis de la nature est une impasse. L’écologie, c’est une forme d’humilité, c’est pas dans l’esprit de l’époque.
    L’autre aspect, à mon sens, c’est la perte de contact avec « le réel ». Nous vivons avec l’idée que la volonté rend tout possible (il suffit de mettre de l’argent pour résoudre les problèmes) et on ne comprend pas comment par exemple un volcan peut bloquer le trafic aérien (et c’est scandaleux). Je crois que c’est une idée de citadin, dans le sens de quelqu’un qui n’a pas l’habitude d’être confronté à des éléments parfois hostiles contre lesquels il ne peut rien. Depuis qu’on vit à la campagne, dans un village qui peut être coupé du monde par la neige, je vis différemment l’idée de me déplacer (le chasse-neige n’y peut rien, vent + neige, ça fait des congères qui reviennent tout de suite sur la route).
    Peut-être le discours écologique doit-il changer aussi, pour pousser les gens à réfléchir par eux-même… et puis, des lobbys parlent très fort en face (le gaz de schiste, on ne peut pas dire qu’il n’y ait pas eu une opposition populaire et pourtant, ce n’est toujours pas fini… pas sûr non plus que les gens soient pour le maintien du nucléaire depuis Fukushima mais qui leur a donné la possibilité de s’exprimer ?).
    Pas simple tout ça, merci pour ton article en tout cas !

    • Flore

      Plus nous seront nombreux à nous battre en donnant une image actuelle et moderne de l’écologie, plus il y aura des gens qui feront attention.
      J’essaye pour cela de donner une image positive de l’écologie, celle qui je l’espère ne fait pas fuir et qui donne envie de s’y mettre avec plaisir et envie.
      En tout cas merci pour ce commentaire très constructif.

  6. borabora

    Coucou moi je vais attention a la planète depuis longtemps et également a nos amis les animaux , en ce moment je suis chagrinée avec des cheveux a coté de chez moi qui sont maltraités .

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